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HOMMAGE A PIERRE SERGENT

LETTRE OUVERTE A L’AUMONIER DELARUE
SUR LES FUNÉRAILLES DE PIERRE SERGENT

 SEPTEMBRE 1992

Célébrant les obsèques du capitaine Pierre Sergent, vous avez témoigné, prêtre et ancien légionnaire, de la prosternation de l'Eglise officielle et de l'armée devant les puissants du jour. Pas une fois votre frileuse homélie n'a évoqué, sinon pour dédouaner prudemment "ceux qui n'étaient pas d'accord", les combats que Sergent a menés toute sa vie. Pas un mot n'a salué sa résistance au reniement, son exil imposé par la vindicte gaullienne, son engagement dans les rangs du Front national.

Pas une phrase n'a rappelé que le chef de L’OAS-Métro fut traqué, exilé, condamné à mort pour crime de parole d'honneur. Pas un hommage n'a été rendu ou soldat politique qui, aux côtés de Jean-Marie Le Pen, a affronté jusqu'où bout une société de lâches, de repus et de voleurs pour lui substituer un ordre fondé sur la justice et la hiérarchie des dons et des mérites. Aux insultes des ennemis de Pierre Sergent, vous avez joint vos silences poltrons. En même temps que sa mémoire, ce sont ses camarades de combat que vous avez bafoués. Les héros brisés des guerres "coloniales", les combattants salis de l'Algérie Française, les défenseurs insultés de l'identité nationale.,,

Catholique, fils d'un légionnaire tombé à Dien Bien Phu, je croyais, Monsieur, être un peu des votres.

 Vendredi, vous m’avez fait décidément changer de paroisse.

 Serge de BEKETCH  

---===oO===---

La fin d’un homme d’honneur et de fidélité

 Pierre SERGENT

 C’est l’honneur qui l’avait jeté en politique, en homme libre décidé à prendre à bras le corps le cours supposé de l’histoire.

D’un combat l’autre, c’était la même guerre : pour la France.

 De la Résistance à l'Indo, de l'Indo à l'Algérie, et jusqu'aux bancs de l'Assemblée nationale: Pierre Sergent aura servi jusqu'au bout.

Le 15 septembre, il est décédé discrètement, des suites d'une longue maladie

Symbole funeste que la disparition de ce Français exemplaire, juste avant que ne l’emportent, au mauvais hasard d'un référendum - une fois encore - les adversaires de la nation.

« Les hommes d’arme batailleront et Dieu donnera la victoire »

 Comment ne pas penser à cette injonction de Jeanne d Arc lorsqu on considère le destin extraordinaire de Pierre Ser­gent ! Sa vie ne fut en effet qu'une longue bataille, qu’il mena sans concession, en homme de foi : la foi qu'il avait en son pays.

 Engagement de novice, dans la Résistance. L'occupation de la France le révolte. Déjà, à seize ans, il a fixé au revers de sa veste une étoile jaune pour témoigner sa  solidarité avec les juifs persécutés.

 A dix-huit ans à peine, il rejoint le maquis en Sologne, manque être pris et fusillé, comme tant de ses camarades.

Vient la libération. les armes à la main, le jeune Sergent à trouvé sa vocation, Sainl-Cyr-Coétquidan, et tout de suite l'Indochine au 1er bataillon étranger de parachutistes, à peine créé : l'élite de l'élite, par deux fois décimé, exsangue, dissous et reformé. Après l'Indo, l'Algérie. El la victoire militaire, cassée par le général De Gaulle. Mais on a cette fois, demandé aux légionnaires parachutistes et à leurs officiers d’engager leur parole et leur conscience auprès des populations. Accepter un tel reniement ajouterait le parjure à la trahison. Le refus du déshonneur conduit le 1er REP à devenir l’élément moteur du putsch d’Alger.

 Après l’échec de la rébellion, certains,

comme Hélie Denois de Saint-Marc, décident de se rendre pour clamer leurs convictions à la face des tribunaux d'exception Jusqu'au boutiste, Pierre Sergent choisit de lutter avec l'énergie du désespoir au sein de

l'OAS-métropole. «  Arthur »  devient vite l'un des personnages les plus recherchés de France. Condamné à mort par contumace, il s'exile en Suisse, puis en Belgique, jusqu'à ce qu'une amnistie lui permette, en 1968. de rejoindre la France.

Jusque dans son exil, pourtant, il poursuit sa lutte politique. Ainsi soutient, à la présiden­tielle de 1965. la candidatures de Tixier-Vignancour.

En 1974, il fait compagne pour
Giscard - auquel il arriva, ministre du général De Gaulle, de renseigner l’OAS - pour rejoindre le CNI en 1983. Parenthèse.

Dès 1985, il rejoint Jean-Marie le Pen, qu'il avait connu au REP. Les légionnaires sont hommes de fidélité aussi bien que d'honneur. Même lorsqu'il ne partage pas les positions adoptées par le Front national - à propos, notamment, de la guerre du Golfe - il expose son opinion en prenant soin de ne pas blesser ses amis.

« Je ne regrette rien ». Le titre de cette chanson d Edith Piaf avait fourni le sien au livre du capitaine Sergent. Rien à regretter, en effet, sinon, sans doute, qu'à cet homme d'arme là, Dieu n’ait pas plus souvent donné la victoire.

 II vient de rejoindre son frère d'arme, le lieutenant Roger Degueldre. au panthéon des héros de France.

 Eric  LETTY

 


 
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