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FNACA CAVAILLON
A la botte des communistes


Lu dans "La PROVENCE"


Algérie: des anciens combattants pour une journée du souvenir.


Avec 200 adhérents et la présence du Monument départemental du souvenir, Cavaillon est une des places fortes de la Fédération des anciens d'Algérie (Fnaca)

Comment l'ignorer, la polémique sur la création - ou non -d'une journée nationale du souvenir pour les victimes du conflit algérien fait actuellement rage.

Mardi, aura lieu le vote de l'Assemblée nationale qui décidera du passage du texte devant le Sénat.

Mais, déjà, de nombreuses voix se sont élevées pour fustiger ce projet qui, selon ses détracteurs, célébreraient une défaite qui est fêtée en Algérie.

Il serait aussi une insulte pour les 24 000 soldats français morts là-bas et les victimes postérieures au 19 mars 1962, date de la signature du cessez-le-feu.

Aussi favorable à la célébration du 16 octobre

Du côté de la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (Fnaca), on est clairement favorable à cette célébration.

Tous les 19 mars, la Fnaca et les officiels déposent d'ailleurs une gerbe au monument situé route d'Avignon près de la caserne des pompiers.

« Pour nous, c’est déjà une date-souvenir, souligne Robert Leydet, responsable de la Fnaca-Cavaillon. Il fallait bien un jour et il était logique de choisir le jour du cessez-le-feu. Le 10 janvier dernier, nous avons rencontré le député Borel qui nous a assuré que le texte passerait. "

Mais, M. Leydet n'est pas, non plus, opposé à une journée-souvenir le 16 octobre, date de l'inhumation (en 1977) du Soldat inconnu d'Algérie à Notre-Dame de Lorette (près de Lens).

"Nous serions d'accord pour célébrer aussi cette date comme nous le faisons pour le 19 mars. "

S'il comprend les détracteurs du projet, le Président fait volontiers le lien avec la Seconde guerre mondiale.

"La polémique pourrait être la même pour le 8 mai. On se battait encore après. Il y en a même qui continuaient à se battre trente après sans savoir que la guerre était finie ! ".

Enfin, Robert Leydet rappelle qu'il y a aussi des "Pieds-noirs et des Algériens chez nous. Ce qui me gène, c'est que certains parlent alors qu'ils n'étaient pas nés et ne connaissent rien à l 'Histoire. "
Et de conclure: "Si les politiques avaient choisi une date plus tôt, cette polémique n 'existerait pas ! ".

Benoit Franquebalme

Réponse.


Envoi d'un Email le 20/01 au journal "La provence"


Suite à votre article du 19 janvier 2002 (Benoit Franquebalme) vous indiquez les motivations de Monsieur Leydet Président de la FNACA de Cavaillon. Monsieur Leydet indique qu’il était logique de choisir la date du cessez le feu. On peut se demander si la logique de M Leydet ne s’est pas altérée avec le temps. Faut-il lui rappeler que le « cesser le feu » fut unilatéralement respecté par la France
qui désarma et livra ses supplétifs musulmans, quelques 100 000 tout de même, à la vindicte pourtant prévisible des « vainqueurs » ? 

Il faudrait également lui remettre en mémoire les 300 soldats de l’armée française qui sont morts ou disparus après le « cesser le feu » et qui n’auraient donc pas droit à la qualité d’anciens combattants. 

Et dernière chose, mais je doute que cela l’ai jamais concerné, le sort des quelques 15 000 civils Pieds Noirs, morts ou disparus. En tout et proportionnellement, environ 55 à 60 fois plus de victimes que pendant toute la durée de la guerre.

Monsieur le Président nous trace un parallèle hardi avec les combats postérieurs au 8 mai 1945. En 1962 ce n’était pas des combats mais des exécutions sommaires d’hommes, de femmes et d’enfants désarmés, de toutes confessions, des enlèvements, des viols, des tortures, des empalements, des émasculations, des dépeçages, des éviscérations, etc...

De plus l’armistice du 8 mai concernait des états légitimes et séculaires propres à être respecté par le monde libre.

Les accords d’Evian du 18 mars (et non du 19 mars) furent signés entre un état français reconnu, et un groupuscule choisi arbitrairement, non représentatif des composantes de la population. 

Les règlements de compte qui suivirent en furent la triste illustration. L’application de ces accords ne concernaient en réalité que le gouvernement français, qui déploya un zèle peu commun pour l’application des causes bénéficiant à la junte militaire en activité en Algérie au détriment de ses compatriotes et de tous ceux qui s’étaient engagés à ses coté. 

L’état algérien naissant compris fort bien cette victoire politique qui est célébrée en Algérie.
Commémorer cette date reviendrait à solenniser la défaite de Waterloo ou l’armistice de Juin 1940.

Pour finir il conclue en déniant le droit de parler de cette période à ceux qui n’étaient pas nés. Cette réflexion illustre bien le sectarisme de son association. En effet qui pourrait alors parler de la guerre de 14/18 ou célébrer le souvenir de la Commune.

Nous pouvons donc constater une fois de plus, que l’idéologie prime sur la vérité.

Les politiques n’avaient pas de date à proposer. La polémique est instaurée depuis des années par son association qui persiste et signe dans le négationisme et l’évidence historique. Il est vrai que la période postérieure au 19 mars 62 à été consciencieusement ignorée par les dirigeants successifs, les historiens à la mode, et les médias téléguidés ou fanatisés

Faire respecter la mémoire des victimes est aussi un devoir des associations d’anciens combattants. 

La FNACA ne s’en soucie guerre et fait partie des 2 associations sur 31 qui exigent cette date. 

La FNACA est écoutée en haut lieu et bénéficie d’une audience et d’une médiatisation, d’un réseau de sympathisants plus préoccupés par la conduite bornée d’une ligne politique orientée que sur la proclamation des principes de justice et de véracité. Mais c’est un signe des temps. 

Nous sommes dans un système qui s’apitoie sur les criminels et délaisse les victimes. Qui encense ceux qui dénigrent la France et rejette ceux qui en s’ont amoureux, qui célèbre la honte et fustige l’honneur.

Le 16 octobre est souhaitable. Il permettra de célébrer le souvenir dans l’unité, l‘apaisement, la reconnaissance et la dignité de tous.

Recevez Messieurs l’expression de mes respectueux sentiments.

A.MARTINEZ

 


 
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