Chez les garçons
Je ne me souviens pas du nom des écoles. Peut être qu'un jour un Béni-Safien me le rappellera.
Par contre je me souviens très bien des instituteurs de mon époque :
Mr. Aznar, sérieux dans son métier, peu bavard mais pas méchant avec les élèves.
Mr. Rock, Avait l'habitude d'employer la baguette pour nous frapper sur les bouts des doigts des mains. Et, pour ceux qui avaient le malheur d'avoir les cheveux un peu longs, il prenait plaisir à nous prendre l'une des " pattes " entre son pouce et l'index, pour nous soulever jusqu'à la pointe des pieds. Il finissait son cinéma en nous penchant la tête lentement pour avoir la joue bien à plat et nous balançait une magistrale baffe. Nous n'avions pas intérêt de rapporter la scène à nos parents au risque d'en recevoir autant.
Mr Bouclon, instituteur et sa femme. Très gentils.
Mr Victory
Mr Tadeii, le directeur de l'école de garçons. Alors lui, était spécial. Jamais un sourire. Très sévère avec les enfants et les instituteurs. Pas très grand, il se déplaçait à petits pas rapides avec dans ses mains des papiers.
Un jour que je jouais " au con " il faut le dire, sur le rebord d'un muret au-dessus de 2m, pour aller d'une cour à l'autre, il me tomba dessus comme un chasseur sur une perdrix.
Il me fila une paire de gifles et me marqua , mes deux joues de l'empreinte de ses quatre doigts de sa main droite. De retour à la maison je n'ai pu cacher ma honte qu'un certain moment. Lorsque ma mère s'aperçue popopo la colère qu'elle a pris L
---" Demain je monte avec toi voir ce #%%4&** " censuré ".
Le lendemain, j'avais droit d'être accampagné de ma mere jusqu'àu bureau du directeur.
---" Vous avez pas honte de frapper un " pove " gosse comme vous l'avez fait ?in?in??
---" Vous comprenez Madame Ibanes qu'il aurait pu se tuer du haut de ce mur bla bla bla ".
Plaffffffffffe, je me recevais une baffe de ma mère devant le directeur et l'incident était clos.
Chez les filles
Pour l'école de filles je ne me rappelle que de :
 Melle Laplace, célibataire, sèche et raide, la cinquantaine. La terreur des filles.
Elle arrivait à définire le caractère de chaque élève.
On aurait dit que les deux, directeur et directrice, avaient été fait dans le même moule.
Par contre ma femme se souvient des institutrices :
Mme Bouclon,
Mlle Arcos
Mme Bensousson
Mme Prats
Mme Rock
 Les filles que ma femme fréquentait dans sa jeunesse étaient :
Julia Bretons
Angèle Linares
Jeannine Valverdé (résident à Port-de-Bouc.
Eliane Mansanarez
Francette épouse de Dédé Juan
Mercedes Munoz.
Elles habitaient soit la rue du haut " rue Boudar " soit la rue du bas " rue Clauzel "
Puis les filles fréquentant l'école de coupe et couture que tenait ma mère.
- Neigette Valenti,
- Odette fernandez
Et bien d'autres que vous trouverez dans les photos jointes et que vous tenterez d'identifier.
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