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LA TRAHISON DE DEGAULLE

ANNEXE III
(du livre NOTRE RÉVOLTE, du Général 
M. CHALLE
– Presses de la Cite.)

NOTE SUR LES POURPARLERS AVEC
LES CHEFS DE L'INTÉRIEUR EN VUE
D'UN CESSEZ-LE-FEU

(ÉTABLIE PAR UN OFFICIER AYANT
CONDUIT LES NÉGOCIATIONS)

Fin 1959, LES RESULTATS obtenus par l'application du Plan « CHALLE» avaient profondément disloqué la wilaya 4 (l'Algérois) et la wilaya 3 [la Kabylie). Ces deux représentaient les éléments les plus cohérents de la rébellion intérieure. La wilaya 4 contrôlait non seulement l'Algérois et les monts de l’Ouarsenis mais aussi les plateaux de l'intérieur et les régions de l’Oranie : de Mostaganem et de Mascara. La wilaya 3 tenait sous son contrôle la Kabylie ainsi qu'une partie du Hodna. Ia ville d'Alger, elle même depuis la disparition de la zone autonome de cette ville en 1957, était ordres de la wilaya 4.

En wilaya 4 les opérations avaient réduit considérablement le potentiel rebelle dans la proportion d'environ 50 % pour l'armement de guerre et de 45% pour les Effectifs.

En wilaya 3, les katibas kabyles avaient été obligées de se disperser ; émiettées, eIles avaient subi des pertes très sévères au cours de l'opération Jumelles : pertes qu'on pourrait estimer à 40 % du potentiel rebelle aussi bien en armement qu'en personnel. Dans les régions considérées la circulation des personnes a ainsi pu être rétablie, les zones dites « interdites » avaient été supprimées, l'action des forces de l'ordre s'y poursuivait par des commandos légers auxquels le F.L.N. était incapable d'opposer une réaction sérieuse.

Le défaitisme était tel, avant le 16 septembre, dans les rangs de la. rébellion, que les chefs pour conserver leur autorité devaient procéder à des épurations extrêmement sévères. Il est certes difficile de donner le volume exact des fellaghas épurés : c'est-à-dire exécutés — pour avoir donné des signes de lassitude. Des documents rebelles signés du commandant de la wilaya 4 (un C.R. adressé à Tunis et intercepté par les forces de l’ordre) signalaient que quatre cents quatre-vingt-neuf cadres avaient été égorgés parce qu'ils refusaient de poursuivre la lutte,

Cet aveu, à usage intérieur, est probablement inférieur a la réalité.

Quant à la wilaya 3, Mohand Ou el Hadj, successeur d'Amirouche, continua les épurations entreprises par ce dernier. Des listes de personnes condamnées furent saisies au cours des Opérations : elles mentionnaient les noms de deux mille personnes environ.

Ces purges sanglantes n'eurent pas les effets attendus : les critiques des fellaghas contre l'organisation extérieure restèrent virulentes ; mieux, elles atteignirent les cadres supérieurs. Des documents interceptés établissent sans contestation possible que, fin 1959, Les chefs responsables des wilayas 3 et 4 accusaient les dirigeants de l'extérieur de poursuivre une lutte sans issue, non pour faire triompher la cause de l'Indépendance, mais bien pour satisfaire leurs ambitions personnelles. En effet, c'est en vain que les rebelles de l'intérieur réclamaient à Tunis et à Rabat des armes, des munitions, des hommes, de l'argent.

La situation était à ce point critique qu'en fin 59 une lettre saisie au combat montrait qu'un appel avait été adressé par les chefs de la Kabylie à leurs complices en métropole pour que ceux-ci obtiennent une trêve provisoire leur permettant de reprendre le souffle. Cette lettre était adressée à Mme Germaine Tillon. Cette personne, fin 57, avait déjà agi dans le même sens en faveur des terroristes d'Alger.

La pression des forces de l'ordre se poursuivant, l'extérieur persistant dans l'abandon de l’intérieur, certains chefs de la wilaya 4 décidèrent de prendre contact avec les autorités françaises pour négocier un éventuel cessez-le-feu.

Après avoir écrit à une haute autorité judiciaire d'Alger, une entrevue eut lieu dans la région de Médéa. Elle fut suivie de plusieurs réunions aux cours desquelles furent précisées les conditions dans lesquelles un cessez-le-feu pouvait intervenir.

Les pourparlers furent conduits par les chefs rebelles dont les noms suivent ; LAKDAR, ABDELLATIF, adjoints des commandants de wilaya et du cote français par M. TRICOT, le lieutenant-colonel MATHON et le colonel JACQUIN. Les pourparlers aboutirent fin mai à l'accord suivant :

- Les fellaghas remettraient leurs armes entre les mains de la gendarmerie.

-Ceux d'entre-deux qui désireraient retourner dans leurs wilayas pourraient le faire.

- Les hors-la-loi coupables de crimes de droit commun auraient leur sort réglé ultérieurement, après que la paix serait revenue sur l'ensemble de l'Algérie.
- Les rebelles désirant rester groupe seraient formés unité de travailleurs utilises dans le cadre de grands travaux.

Les chefs rebelles ne demandaient pas la libération des prisonniers et internés. A plusieurs reprises, ils demandèrent à pouvoir communiquer avec Tunis, afin de mettre l'organisation extérieure au courant de leurs intentions. Le gouvernement
refusa de se prêter à cette liaison.

En fin de compte les chefs rebelles émirent le désir de rencontrer personnellement le général de Gaulle. afin de se faire confirmer par lui-même les engagements convenus.
Le 11 juin au soir un S.O. Bretagne conduisait d'Alger à Paris les chefs de la wilaya 4 : Si SALAH, MOHAMED et LAKDAR.

Dans fa nuit, ils étalent reçu À L' « Elysée » par le général de Gaulle qui prenait acte de leur intention et leur annonçait le discours qu'il devait prononcer le 14 juin après un dernier appel fait à la rébellion extérieure, on se passerait d'elle si elle ne répondait pas.

Le 12, le S-O- Bretagne rejoignait Alger et les chefs de la wilaya annonçaient leur intention de mettre le plan prévu en application.

L’entrevue suivante eu lieu le 17, c’est à dire après le discours du 14, où le général de Gaulle faisait un nouveau pas vers la rébellion, abandonnant pratiquement le préalable du cessez-le-feu.

Le 17, les interlocuteurs rebelles se montrèrent inquiets. Ils ne dissimulèrent pas que leur propre position devenait délicate.

Néanmoins ils demandèrent à poursuivre les contacts et SALAH le commandant de la wilaya annonça son intention de se rendre en Kabylie pour voir personnellement MOHAND Ou EL HADJ, en vue d'une reddition commune, que les renseignements qu'il avait eus lui permettraient d'escompter.

M.Tricot précisa à ses interlocuteurs que, au cas ou le G.P.R.A. répondrait favorablement à l'appel du 14 juin, il convenait de ne pas gêner le général de Gaulle par des manœuvres latérales.

Cependant de nouveaux contacts furent convenus.

Le premier eut lieu le 22 juin entre Si SALAH et le colonel
JACQUIN : Si SALAH ne pensait pas que l'acceptation du G.P.R.A — de la veille — de se rendre en France fût sincère. Il pensait que le G. P.R.A. accomplissait un acte de propagande

Comme convenu il persistait à vouloir se rendre en Kabylie.

Le voyage Si SALAH en Kabylie eut lieu le 4 juillet après un ou deux contacts préparatoires.

Si SALAH rencontra MOAND Ou EL HADJ en Kabylie. Malgré la Conférence de Melun, le chef de la Kabylie, après avoir consulté ses adjoints, accepta lui aussi de procéder au cessez-le-feu,

Sur le chemin de retour Si SALAH fut intercepté par des H.L.L. sur ordre de son adjoint MOHAMEDqui, entre-temps, avait viré de bord.
Une épuration sanglante se déclencha alors. LAKDAR fut abattu. ABDELLATIF également. HALIM, l'un des chefs qui avait accompagné
Si SALAH en Kabylie et qui avait aussi participé aux pourparlers fut assassiné par BENCHERIF, un
déserteur, repris récemment, condamné à mort pour avoir égorgé douze soldats français et qui a été par mesure de grâce transféré en France,

Ainsi disparurent les hommes de bonne volonté qui voulaient sincèrement faire taire les armes.

Si SALAH, en décembre 1960, était traîné de cachot en cachot par le F.L.N.

Au cours des conversations entourant ces pourparlers, les chefs rebelles ne cachèrent pas que la gravité de leur situation venait de l'efficacité des forces de l’ordre et également de l'isolement où ils se trouvaient du fait du regroupement des habitants dans les nouveaux villages. L'action psychologique conduite par l'armée avait conduit les habitants à ne plus accorder crédit au F.L.N.. Même au sein de la rébellion, la plupart des hommes estimaient que la guerre n'avait plus aucun sens et que la « Révolution » avait atteint son but.

La vie dans les djebels était devenue impossible : les habitants ne ravitaillaient plus les rebelles, ils renseignaient les forces de l'ordre et la plupart du temps rejetaient les H.L.L. de leurs villages.

---==oOo==---

DES MILLIERS DE REBELLES QUI RÉPONDENT A L’APPEL DE DE GAULLE, SE VOIENT REJETÉS COMME DES MOINS QUE RIEN ALORS QUE GRACE A LEUR REDDITION LA GUERRE ÉTAIT FINIE ET DES MILLIERS DE VIES HUMAINES AINSI ÉPARGNÉES.

BIEN NON ! IL PRÉFÈRE TRAITER AVEC CEUX QUI ALLAIENT PROVOQUER AVEC SA COMPLICITÉ, LE PLUS GRAND MASSACRE QUE LA FRANCE AIT EU A SUBIR PAR BETISE DEPUIS FORT LONGTEMPS.

Sommes nous ou pas en droit de le faire juger?

Est-il au-dessus des lois Internationales ?

Est-il moins punissable qu'un Milosevic à qui l’on reproche 100 fois moins que les morts dont De Gaulle s’est rendu responsable ?

Est-il moins punissable qu'un Ben Laden, qui se glorifie d’avoir éliminé en une heure 3 à 4000 innocents parce qu’ils n’étaient pas musulmans ?

Comment peut-on oublier sciemment les 150.000 Harkis et leur famille, mis à mort par De Gaulle ?

Veut-on nous faire oublier tous ses Généraux, Colonels, Commandants, Capitaines Sous-officiers, Militaires, Civils qui ont tout sacrifié pour défendre une parcelle de la France ?

Veut-on nous faire croire que les barbouzes, milices organisées illégalement, payées par des fonds secrets de l’Etat, n’ont pas torturé et exécuté des centaines de Français dont des femmes qui ont été violentées par certains de ces soudards ?

Veut-on nous faire oublier ceux qui ont été condamnés à mort et fusillés pour avoir voulu sauver des populations que De Gaulle, au nom de la France, avait décidé, après avoir renié la parole donnée, de les sacrifier en les livrant pieds et mains liés à la vindicte des bouchers du FLN ?

Nous disposons de documents officiels de ce que nous avançons, telle l'affaire Si Salah, pour ne citer que celle-ci qui aurait pu sauver de milliers de vie.

Nous avons des témoignages par milliers, des photos insoutenables, des témoins encore vivants prêts à déposer sous serment et enfin encore plus terrible, des listes de victimes et de disparus avec les récits poignants à faire pleurer n'importe quel être humain, exceptés les gaullistes et leurs complices bien entendu !

Gillou

<http://www.algerie-francaise.org/>
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<http://www.algerie-francaise.org/enquete/54-62.shtml>
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<http://www.algerie-francaise.org/enquete/charlot/>
<http://www.algerie-francaise.org/enquete/gdt1.shtml>
<http://www.algerie-francaise.org/sisalah/>
<http://www.algerie-francaise.org/ailleret/>
<http://www.algerie-francaise.org/barbouzes/>

Et l’horreur signée De Gaulle dans l’URL ci-dessous, le plus poignants pour nous, et le plus accablant pour cet horrible bonhomme qui fut la HONTE DE LA France et que ces complices persistent à VOULOIR PROTEGER depuis plus de 40 ans.

Il échappera peut être à la Justice du Pouvoir mais pas à la justice face à l’Histoire.

http://www.algerie-francaise.org/cimetiere/



 
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