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PLAINTE CONTRE L'ETAT ALGERIEN
Partie 1

 

PRÉAMBULE

JOURNAL D’UNE MÈRE DE FAMILLE
PIED-NOIR


par Francine DESSAIGNE
(L’Esprit Nouveau)

 

EXTRAITS

 

VENDREDI 6 OCTOBRE 1961


Dans un pays où la ségrégation n'a jamais existé, on ne peut concevoir que la haine s'étende. On pense qu'elle est le fait d'une minorité dont la triste célébrité est passagère et on croit fermement que la raison reprendra le dessus. Si tous les Musulmans étaient pour le F.L.N., aurait-il le besoin d'en supprimer autant ?


 

 

Monsieur le Doyen des Juges d’Instruction

du Tribunal de Grande Instance de Paris

4, Boulevard du Palais

75055 PARIS R.P.

&

A Monsieur le Président de la Cour Suprême

Palais de Justice de Première Instance de Bruxelles

Place Poelaert 1

1000 Bruxelles

Monsieur le Doyen et Monsieur le Président,

 Je m'appelle Gilbert IBANES, je suis né le 10 mars 1933 en Algérie 70 ans bientôt et je suis donc un Français d'Algérie plus connu sous l'appellation de "pied-noir".

Pour des raisons qui me sont personnelles mais qui sont néanmoins en relation avec notre drame, je réside en AUSTRALIE à l’adresse suivante :

P.O. box 6128, GCMC Bundall QLD 4217 – Australia 
adresse : email : gilberti@ion.com.au

Je suis âgé de 70 ans, marié et père de 3 enfants et petits enfants.

Dans cette Algérie où nous Pieds-noirs sommes nés de parents Français, de grands-parents d'origines diverses, nous vivions en bon terme toutes communautés confondues dans notre village du bord de mer avec ses mines de fer, sa flottille de pêche et ses fermiers.

Travailler était pour tout le monde le seul moyen de vivre plus ou moins décemment.

Pendant des années la vie s’écoulait lentement et paisiblement. A chacun sa religion: catholique, juive et musulmane. Il y avait une église, une mosquée et une synagogue et autant de cimetières

Les écoles étaient publiques et recevaient tous les enfants de la région. La langue   française était la langue principale. J’avais des amis juifs, musulmans et bien sûr catholiques. Nous jouions ensemble, étudions ensemble et travaillions ensemble. Jamais il a été pour nous, les jeunes, question de marquer une différence quelconque sauf pour le mariage bien malgré nous mais traditions obligent.

Chaque religion désapprouvait les mariages mixtes. J’ai  vu néanmoins des mariages se faire entre  juifs et catholiques rarement un musulman avec une juive ou une ou un catholique  avec un ou une musulmane. C’était l’époque qui le voulait mais les choses commençaient lentement à changer.

Il y avait des riches en particulier chez les Français de souche métropolitaine, des gens aisés dans toutes les couches de la population puis des pauvres en plus grand nombre. Je faisais partie des pauvres mais cela ne faisait aucun obstacle à la poursuite des études ni aux jeux entre jeunes ni à la fréquentation des ethnies entre elles.

Bref nous vivions heureux et rien ne pouvait laisser supposer qu’un jour nous allions nous haïr au point de  nous entretuer.

Qui avait introduit la haine dans mon village, dans mon pays ??????

Ces deux documents prouvent, s'il en était besoin, la culpabilité du FLN dans le massacre des populations dans l'Algérie d'hier et d'aujourd'hui.

Ceux qui se réclament aujourd'hui islamistes ne sont que des dissidents du FLN ni plus ni moins. Ecartés du pouvoir, ils tentent de le reprendre en réitérant les mêmes procédés  pour terroriser la population et la faire basculer dans leur camp. Disons qu'il s'agit là d'un processus utilisé par les révolutionnaires depuis le siècle dernier. 

-Document – FLN - AFP – Affaire  Nezzar Contre Souaidia –  Diffamation
-Document - FLN Article de YB &  Samy Mouchoubi


Eléments nouveaux
-
Un saut sur les aurès - juin 1957 Souvenirs de Roger Saboureau
-Les roses de Fouka-Le massacre de Melouka-Par C. Gilles

Avec le recule, je peux affirmer que nous avons été victimes d’une machination criminelle aidée dans sa mise en place par un homme dont personne ne pouvait soupçonner qu’il  pouvait en être capable. Je cite ici le général C.de Gaulle  que j’accuse dans une plainte précédente de Crime de Guerre..et de Crime contre l’Humanité.

A partir de mai 1957, je suis au service de la France en tant que gendarme.

En tant que tel, je suis témoin dès le début de la rébellion, des atrocités commises par des bandes d’assassins qui sèment en toute impunité la terreur qui va s'étendre sur l'ensemble des départements parmi la population qu’elle soit musulmane ou européenne. 

Extraits du Témoignage de Marie-Jeanne Pusceddu:

Je m'appelle Marie-Jeanne Pusceddu, je suis Pieds-Noirs, née à Philippeville en 1938 de parents français, d'origine italienne.

Mes parents étaient des ouvriers; toute ma famille, frères, oncles, cousins, travaillait à la mine d'El-Halia, près de Philippeville.


Nous nous sommes enfermés dans la maison, mais les fellaghas ont fait irruption en cassant la porte à coup de hache. À notre grande stupeur, c'était C..., le chauffeur de taxi, « l'ami » qui avait assisté à mon mariage. Je le revois encore comme si c'était hier. Il nous a poursuivis de la chambre à la salle à manger, puis dans la cuisine; nous étions pris au piège. C..., avec son fusil de chasse, nous menaçait.

Il a immédiatement tiré sur ma pauvre mère, en pleine poitrine, elle essayait de protéger mon petit frère Roland. Elle est morte sur le coup avec Roland dans ses bras, lui aussi gravement atteint. Ma belle-sœur Rosé a été tuée dans le dos. Elle gardait son bébé contre le mur, ma jeune sœur Olga s'est jetée, dans une crise d'hystérie, sur le fusil, il a tiré à bout portant. la blessant salement. Il nous narguait avec son fusil.


Bravement et affolée, je lui dis : « Vas-y ! Tire ! Il ne reste plus que moi ». Il a tiré, j’ai reçu la balle à hauteur de la hanche, je n'ai même pas réalisé et il est parti.


...

 

Mon petit frère Roland respirait encore; il est reste cinq jours dans le coma et nous l'avons sauvé.
Malheureusement, ma sœur Olga a été violée et assassinée. Ma sœur Suzanne, blessée à la tête, elle en porte encore la marque.
...
...Ma famille Azeï, tous massacrés au couteau, la sœur de ma mère, son mari, ses deux filles dont l'une était paralysée, l'une des filles qui était en vacances avec son bébé a été, elle aussi assassinée à coups de couteau (c'est la fiancée de son frère, qui s'était cachée, qui a tout vu et nous l'a raconté).

Le bébé avait été éclaté contre le mur.

Puis, mon cousin a été tué à coups de fourchette au restaurant de la mine, le frère de ma mère.


Pierrot Scarfoto a été, lui aussi massacré, en voulant sauver ses enfants, à coups de couteau, les parties enfoncées dans la bouche, ainsi que mon neveu Roger, âgé de 17 ans.

Mon père, sourd de naissance, blessé à coups de couteau, s'était réfugié dans une galerie abandonnée. Il n'a pas entendu l'armée, on ne l'a retrouvé que quinze jours plus tard, mort

à la suite de ses blessures. Il a dû souffrir le martyre. Mon jeune frère Julien a été également massacré.

La suite vous la trouverez dans le document de référence suivant:

-Document-FLN Massacre à la mine d’El-Halia (par Marie-Jeanne PUSCEDDU)

Pour rester dans le sujet, voici quelques hauts faits d'armes perpétrés par ZIGHOUT YOUSSEF, commandant de la wilaya 2 ( Nord Constantinois) 39 villages condamnés à mort. (20 Août 1955), témoignage de Monsieur Antoine Martinez :

A in-Abid et à El-Halia. restent dans les mémoires, comme les " Oradour ", de la guerre d'Algérie. La formulation n'est pas outrée. Elle recouvre des scènes dont l'horreur laisse pantelant et dont les photos ne sont décemment pas publiables

Qu'à El-Halia, sur 130 Européens. 32 sont abattus à coups de hache, de serpe, de gourdin, de couteau, les femmes violées, les tous petits enfants fracassés contre les murs.

Ces exemples ne sont pas cités par complaisance morbide. Ils peuvent aider, non pas à justifier, mais à comprendre la réaction de ces Européens du Nord Constantinois dont le frère, ou le fils, ou la femme eurent à subir pareil sort. Et d'éviter de tirer des massacres du 20 août, une leçon unilatérale et la morale d'une histoire dont la répression seule ferait les frais.

 Antoine Martinez relate ensuite en détail le massacre d''El Halia et les hauts faits d'armes du boucher que le gouvernement algérien au pouvoir  encore aujourd’hui considère comme un héros légendaire.

 

Inutile de vous rappeler ce que nul n’ignore, c’est que dans  l’Algérie Libérée, les atrocités  dont furent victimes hier les  Français d’Algérie, continuent de se poursuivre  à un niveau bien plus élevé si l’on tient compte des chiffres diffusés par les médias européens.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Enfants Victimes à El-Halia

 

 -Document-FLN Zighout Youssef Témoignage A.Martinez

 Le Bachaga Boualam dans sont livre "Mon Pays la France" raconte

p121: ..." Alors, sur de ne braver aucun danger, "les vaillants guerriers".. envahirent la cour et toujours sous la menace des armes firent sortir mon frère, les bras en l'air.

p.122 : ..." Sous les yeux horrifiés de toute la famille, ils s'acharnèrent sur lui avec une incroyable sauvagerie. Il reçut une décharge de chevrotine dans le bas ventre tirée à bout portant, des balles de pistolets l'atteignirent à la tête puis des coups de couteau lui furent portés sur tout le corps et enfin au cœur. Satisfaits les tueurs repartirent dans la nuit....

La suite de ce témoignage fait l'objet du :

-Document FLN - Témoignage du Bachaga BOUALAM

--=o=--

D'autres massacres ont lieu toujours aussi horribles et exécutés avec une sauvagerie hors du commun, tel celui perpétré dans une ferme près d'Oran.

Jean-Claude KESSLER  a bien voulu raconter la scène d’horreur  qu’il a découvert en arrivant le premier sur les lieux :

« Sur la grande table gisait sa femme, la jupe retroussée sur sa poitrine, une grande plaie allant du pubis jusqu'à la taille et par où s’échappaient ses viscères qui pendaient le long de la table.

Un peu plus loin sur le sol, une « bouillie » sanguinolente qui de prime abord ne ressemblait à rien, était en fait les deux garçons sur qui les terroristes s’étaient acharnés probablement à coup de barre transformant leur tête en une espèce de galette rouge dont la cervelle striait de blanc cette flaque.

Enfin je dois raconter aussi comment nous avons découvert le quatrième enfant. Un bébé d’une quinzaine de mois, comment décrire la scène tant cela est hideux, dans la cheminée éteinte ils s’étaient servis du tournebroche pour empaler l’enfant, le pique qui traversait son corps ressortait près du cou, sa tête pendait et ses mains touchaient les cendres du foyer. »


-Document - FLN Témoignage Kessler Massacre d'une famille en Oranie

--=o=--

Lorsque les bandes rebelles furent en difficulté dans les djebels le terrorisme se déplaça vers les villes et leurs banlieues. C’est ainsi que la terreur s’installa à Alger.

Des attentats à la bombe dans des centres commerciaux, les bars et les lieux publics firent des centaines d’innocentes victimes, en particulier femmes et enfants. Comme le montrent ces photos.


-Document-FLN Témoignage de M.Kessler- Bombe Milk-Bar

 

 


Ce qui va suivre n’est pas de moi mais du Livre Blanc du Ministère de l’Algérie - Cabinet du Ministre -

«Ces attentats sont donc, dans la hiérarchie des crimes perpétrés par les rebelles, les plus odieux, et les plus graves.

Presque toujours accomplis par des jeunes, souvent par des femmes, ils méritent pour leurs auteurs des châtiments exemplaires.

Mais les châtiments les plus sévères doivent être réservés aux dirigeants occultes de ces organisations, à ceux qui camouflés sous les apparences de commerçants placides ou d'honnêtes bourgeois, souvent spécialistes du double jeu, préparent dans l'ombre leurs forfaits et les exploitent ensuite avec la plus insigne mauvaise foi et le plus révoltant cynisme.

 

Enfants victimes de bombes

[ Partie 2 ]
 


 
- Comite Veritas
- Alger 26 Mars 1962
- Ravin Rouge - Le Film
- le site des Bônois
- Pied-Noirs Aujourd'hui
- Association-Mostaganem
- Armand-Belvisi
- Bivouac-Legion.com
- Jean-Paul Gavino
- Le site du Clos-Salembier
- Mauvaise Graine
- Les Souffrances Secrètes
- Tenes Algerie
- Annuaire web africain
- http://mascara.p-rubira.com
- ADIMAD
- Site de Jaques Vassieux
- http://www.enfant-du-soleil.com
- Cercle algérianiste de Montpellier
- Pointe Pescade
- Jean-Pax Meffret
- Les tournants Rovigo
- l'Echo-Chons Patriotes
- Jocelyne Mas
- Coalition Harkis
- Le coin du popodoran
- http://oran1962.free.fr
- MIGDAL
- Ass. victimes du 26 Mars 1962
- Les Raisons de la colère
- Alger-Roi.fr
- Croisitour
- Dessins de Konk
- Secours de France
- Oran Cite des Jardins
- Pied noir,rapatrié

- http://coordination.cnfa.free.fr
- http://www.harkis.info
- http://www.salan.asso.fr


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